Magic 50

10 articles qui ont marqué les 50 premiers numéros de l’hebdo pop moderne

50 hebdos, ça se fête ! Pour marquer le coup, Magic vous offre dix de ses articles en accès libre et gratuit.

Un peu plus d’un an après sa relance grâce à ses abonnés, Magic vient de faire paraître l’hebdo pop moderne #50. Une première grosse étape que l’on n’imaginait pas passer sans marquer le coup. Comment ? En vous offrant, à vous qui ne comptez peut-être pas encore parmi nos abonnés (vous pouvez réparer cela ici), pas moins de 10 cadeaux…

De quoi s’agit-il ? De 10 articles que la rédaction a été particulièrement heureuse de publier dans l’un de ces hebdos, du tout premier qui mettait à l’honneur Cat Power à ce numéro 50 qui consacre le funambulisme de Matt Elliott. Ils vous sont désormais accessibles gratuitement et voici la sélection que nous vous offrons :

Détournement du logo d’Howlin Banana | Illustration ©Julia Borel pour MagicRPM d’après Andy Warhol et Darren Merinuk
  • • Notre dossier spécial consacré au label Howlin Banana (ici et ) (hebdo #6 – 17 février 2022)

Chaque jeudi, Magic vous propose un focus sur le disque de la semaine. Un choix de la rédac défendu sur 6 pages. Parfois, nous faisons quelques exceptions en rendant hommage au catalogue d’un label. Le premier à avoir fait l’objet d’un tel traitement : le label francilien Howlin Banana qui, depuis plus de dix ans, a été l’un des grands artisans de l’émergence d’une scène garage, psyché et rock et “guitares” en France. Voici un récit des parti pris éditoriaux du label et les 12 disques-clefs de son catalogue.

© Nicolas Despis

Notre album de la semaine est le plus souvent enrichi d’une interview. Mais il arrive que notre rencontre avec l’artiste soit tellement riche qu’elle se retrouve imprimée sous la forme d’un long récit à la première personne. En mars de l’année dernière, Frédéric Lo était le compositeur et le réalisateur d’un Fantasy Life of Poetry & Crime signé à quatre mains avec Pete Doherty. Sa collaboration avec l’Anglais avait remué beaucoup de choses chez le Français et imprégné ce témoignage de toutes leurs convergences.

© Emma Wallbanks

Celles et ceux qui ont déjà vu Aldous Harding sur scène le savent : la Néo-Zélandaise évolue dans une sphère qui n’appartient qu’à elle, insaisissable. On la retrouvait au printemps 2022 avec son quatrième album, Warm Chris, sur lequel elle nous avait éclairés… à sa manière : en répondant à nos questions par mail, avec cet art consommé du jeu de piste. Un entretien poétique où les chansons sont des “points de rassemblement” et la voix “un outil pour remplir les vides”.

© Juliette Larthe

En lieu et place de l’entretien, l’hebdo documente parfois la pertinence de l’album de la semaine en s’appuyant sur la production au long cours de l’artiste. Disque inespéré, Everything Was Beautiful de Spiritualized n’était pas seulement la deuxième partie d’un diptyque mais également la dernière balise d’une discographie qui n’est jamais redescendue de ses éblouissantes hauteurs en vingt-cinq ans. Magic en proposait un examen dans le détail.

Pour tenir compagnie au cahier critique qui traite chaque semaine entre 10 et 15 disques à paraître le vendredi, le grand poster dépliant de l’hebdo pop moderne ouvre parfois une colonne à l’une de ses rubriques tournantes. Parmi elles, “Montre le son” qui se propose de raconter le making of d’une grande pochette. Ici, celle du Definitely Maybe d’Oasis, explorée dans chaque recoin de son salon emblématique.

The Smile : Jonny Greenwood, Thom Yorke & Tom Skinner
© Alex Lake

Alors que Magic vient de passer la borne des 50 numéros hebdomadaires, l’album de The Smile reste le seul disque à avoir fait l’objet d’un track by track minutieux imprimé sur quatre pages. Son épaisseur extraordinaire et l’ombre de Radiohead en surplomb avait motivé deux de nos rédacteurs à extirper de ses 13 morceaux ce qui en faisait la fascinante substance, entre les échos du passé et l’expérience de la nouveauté.

My Bloody Valentine Olympia 92

Autre rubrique tournante à se couler parfois dans une colonne en marge de notre cahier critique, “Concert culte” revient sur des expériences live qui ont fait la petite et la grande histoire de la pop devant les yeux et les oreilles de notre rédac. Ici, le “petit caillou de bruit blanc” laissé dans la mémoire de ceux qui ont assisté à L’Olympia 1992 de My Bloody Valentine.

Martin Aston - À contre-courant - L'Épopée de 4AD

Avec le développement de sa formule hebdomadaire, Magic a eu l’occasion de resserrer ses liens avec les livres – qui étaient déjà chez eux dans la revue. Les numéros 13 et 35 de l’hebdo pop moderne leur ont même réservé une place de choix en se consacrant spécialement à la littérature qui raconte et documente la pop. Autre manifestation de l’intérêt de Magic pour l’histoire écrite de la musique : la publication régulière de “bonnes feuilles”, extraites d’ouvrages à paraître très prochainement. À la rentrée 2022, c’est l’histoire du label 4AD et des Pixies sous tension qui s’invitaient dans l’hebdo #26.

Phoenix (Alpha Zulu) bannière
© Shervin Lainez

Avec Alpha Zulu, sorti en novembre dernier, Phoenix remobilisait encore une fois toutes les qualités (plaisir, sophistication, ouverture d’esprit) qui en font l’une des aventures pop bleu-blanc-rouge les plus passionnantes et reconnues depuis près de vingt-cinq ans. Il fallait bien une discographie commentée pour remettre dans l’ordre les multiples enthousiasmes (les nôtres, les leurs) d’une carrière XXL.

Feu! Chatterton (Live à Paris) bannière
De gauche à droite : Clément Doumic, Antoine Wilson, Arthur Teboul, Sébastien Wolf et Raphaël de Pressigny | Photo © Antoine Henault

La première partie de l’histoire orale de Feu! Chatterton s’est étalée sur 6 (!) des 16 pages de l’hebdo #37. C’est décidément une histoire de chiffres puisqu’elle vous est contée à cinq voix, sans rien omettre des faiblesses et des impasses qui ont jalonné la carrière des Français qui confirmaient, avec la publication du Live à Paris – Palais d’argile Tour 2022, leur cote ascendante.

Bonnes lectures !