Avec Tempérance Volume II de Dominique Dalcan, Aviary de Julia Holter et Goners de Laura Gibson, Magic vous a sélectionné les disques importants qui sortent ce vendredi 26 octobre.
Laura Gibson– Goners– (City Slang)
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Dans ce magnifique sixième album de Laura Gibson, on entend un relatif effacement des guitares au profit d’un piano, de percussions ou de cordes, où sa voix, toujours aussi prenante, semble proche de s’engloutir, faisant de ce disque moins une affaire d’airs que d’atmosphères. Sombres et brumeuses. Un coup de coeur de notre numéro 211.Dominique Dalcan – Tempérance Volume II – (Differ-Ant / Ostinato)
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Ce Volume II prône la sensualité avec une fébrilité propice à la danse. Entre le gospel frelaté de Done Enough For Your Man, l’incertain Seeking For You et Come on Yeah, nouvelle rencontre entre Christophe et Alan Vega, cet album nous permet de retrouver l’immense interprète qu’est le grand Dominique Dalcan.
Julia Holter– Aviary – (Domino Records)
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Voilà trois ans déjà que Julia Holter nous offrait Have You in My Wilderness, son quatrième album studio. Elle revient avec l’imposant Aviary (quinze titres d’en moyenne six minutes). Ce nouvel ouvrage est touffu et dense, moins immédiatement pop, semblant hésiter entre le chaos et la paix. Mais renforce sa position de tout premier plan dans l’univers de la pop expérimentale.Perio – Black Condensed – (Objet Disque)
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Sur cet album Eric Deleporte, aka Perio, offre, au contraire du titre Black Condensed, une palette de lumières des plus bigarrées. Le folk clair obscur de ce disque rappelle les mélodies fragiles de Yo La Tengo ou de Bill Callahan. Des arpèges délicats de Talky Teen Soap au plus nébuleux Urban Ghost, les neuf titres de l’album font corps.
Etienne Jaumet – Huit Regards Obliques – (Versatile Records)
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Huit Regards Obliques, troisième album solo d’Etienne Jaumet, est une somme de reprises de standards de jazz et de musique psychédélique, où les longues sessions d’improvisation de l’actuel membre des Zombie Zombie au saxophone écrasent le reste. Un exercice de style totalement assumé.
Value Void – Sentimental – (Tough Love)
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Tout en dépoussiérant nos souvenirs grunge et hauts faits d’armes de l’indie américain, Value Void y ajoute un supplément pop (Babeland ou le Dead Ladies Lament final) pour signifier que la nostalgie a ses limites et prouver qu’avec Snail Mail, Soccer Mommy ou même Frankie Cosmos, les perspectives sont prometteuses à défaut d’être immédiatement renversantes.
Thom York – Suspiria, Music for the Luca Guadagnino Film
Soap&Skin – From Gas to Solid / You Are My Friend (Play It Again Sam)
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Derrière From Gas to Solid / You Are My Friend de Soap&Skin, se trame en fait le retour de l’Autrichienne d’Anja Plaschg. Elle revient après un silence discographique de six ans et présente aujourd’hui un troisième album réussi, où elle ménage encore de beaux espaces acoustiques pour la solennité de sa voix.