Les 100 albums de l’année 2017 selon Magic

La rédaction de Magic a désigné ses cent disques de l’année. La liste est longue, riche, forcément incomplète, évidemment fidèle aux parti-pris qui font l’ADN du magazine et ont inspiré sa relance en début d’année. Elle donne un aperçu exact des esthétiques que nous continuons à défendre avec passion. Merci à tous ces artistes grâce auxquels nous avons encore passé une magnifique année.

 

Au départ, il était question de lister et de classer cinquante disques. Puis l’évidence est apparue : cent, c’était un chiffre minimal pour célébrer les oeuvres qui nous ont rappelés, chaque jour de 2017, combien il était urgent que Magic vive. Le classement des cent albums de l’année que nous avons le plaisir de vous présenter ici a été le produit d’une réflexion collective. Plus de vingt journalistes ont contribué à l’établir, dans une ambiance forcément passionnée.

Chaque rédacteur de Magic vous livre depuis dix jours la liste de ses choix personnels. Ces Tops 10 vont s’écouler sur magicrpm.com jusqu’au 31 décembre. Il s’agit ici d’un tout autre exercice ; celui consistant à établir le Top 100 de la Rédaction. Et de vous désigner ainsi les albums qui, pour Magic, auront jalonné cette année de renaissance.

Vous trouverez dans ce Top 2017 toutes nos « unes » de l’année (The XX, Timber Timbre, Thurston Moore, St. Vincent, Etienne Daho), beaucoup de nos « coups de cœur » (Lomelda, Slowdive, Khadja Bonet,  Flotation Toy Warning, King Krule et tant d’autres), mais également quelques disques qui ont mis un peu de temps à mûrir, aux dépens d’autres qui ont accompagné leur saison et se seront ensuite essoufflés.

Vous y trouverez la pop moderne sous tous ses aspects même quand elle prend la forme du rap magistral de Kendrick Lamar et Vince Staples, des passionnants tissages afro-pop de la Malienne Oumou Sangaré, ou de la soul futuriste de Thundercat. Vous y retrouverez les grands repères anglo-saxons des scènes indé (notamment notre grand vainqueur Grizzly Bear, mais aussi Mount Kimbie, Michael Head, Mac DeMarco, Ariel Pink) et de nombreux représentants de cette scène française qui nous passionne tant par ses audaces  musicales que par l’attachement que nous procurent ses personnalités (Midget!, La Feline, Forever Pavot, Aquaserge, Nesles, Valparaiso, Jessica 93, Nicolas Paugam).

Vous y trouverez enfin et surtout la perpétuation de la promesse que nous vous avons faite lors de la reprise du magazine en 2016 : vous proposer un journal exigeant, accessible, toujours à l’affût de ce qui est excitant, nouveau, original au sein de tous les mouvements musicaux qui convergent vers la pop music.

Cette promesse est plus que jamais d’actualité. On vous l’a dit dans l’éditorial du #207 et on vous le redit haut et fort : « Dreams never end »…

Classement réalisé par Louise Beliaeff, Laurence Buisson, Alexandra Dumont, Valérie Leulliot, Zoé Pinet, Pamela Rougerie, Luc Broussy, Matthieu Chauveau, Julien Courbe, Benoît Derrier, Pierre Evil, Robin Korda, Luc Magoutier, Baptiste Manzinali, Wilfried Paris, Michael Patin, Benjamin Pietrapiana, Jean-Marie Pottier, François Pottier, Cédric Rouquette, Cyril Sauvageot. 


1. GRIZZLY BEAR, 
Painted Ruins 
(Sony Music)

“Les chansons de Grizzly Bear ont plusieurs personnalités et on ne sait jamais vraiment laquelle s’adresse à vous. Elles croulent sous l’opulence de vibrations d’autant plus troublantes que chaque chose est à sa place : des rythmiques subtiles comme de la dentelle, des basses musculeuses et chorégraphiques, des bourdonnements aux origines non identifiées, des torrents de chœurs, des mélodies de chant comme des lignes calligraphiées, des flashs de guitares ou de claviers tels des décharges d’adrénaline.”  (Magic #205)
Relire ici l’intégralité de la chronique

 

2. ALDOUS HARDING, Party (4AD/Wagram)

“Les ballades de la jeune femme n’ont rien de rassurantes. Pourtant, malgré leur inconfort, elles dégagent un étrange sentiment de sérénité (la désenchantée I’m Sorry aux accents jazz), de rêve éveillé qui s’étire dans les falsettos d’une voix troublante (Sweel Does the Skull, en apesanteur).” (Magic #204)

 

3. MIDGET, Ferme tes jolis cieux  (Objet Disque)

“C’est un paysage familier et insaisissable qui s’offre ici au fil de sept pièces sublimes où s’enchevêtrent guitare, voix, violoncelle, piano, vibraphone, bois et charbons.” (Magic #207)

 

4. SLOWDIVE, Slowdive (Dead Oceans/Pias)

“À la fois décalé (plus personne ne joue de la musique ainsi) et parfaitement actuel (jamais autant d’artistes ne se sont revendiqués de l’héritage du shoegaze), intense mais jamais nostalgique, ce disque assez inespéré confirme ce que l’on avait pressenti à l’époque : Slowdive voyait plus loin que ses chaussures.” (Magic #204)

 

5. KADJHA BONET, The Visitor (Fat Possum/Pias)

The Visitor est de ces disques rarissimes qui se goûtent d’une traite, disloquant la courbe du temps, effaçant tout autre impératif grâce à sa volupté ensorceleuse.” (Magic #202)

 

6. CHARLOTTE GAINSBOURG, Rest (Because Music)

“Pour Charlotte, SebastiAn endosse le costume pop du Serge compositeur pour dames. Cela donne logiquement de belles madeleines de Proust, boostées par la production du comparse de Kavinsky et Frank Ocean.” (Magic #207)
Relire ici un extrait de son entretien à Magic

 

7. FLOTATION TOY WARNING, The Machine That Made Us (Talitres/Differ-ant)

“L’angoisse aura beau poindre sur tous les questionnements les plus lourds de l’existence, la beauté et l’émerveillement resteront des partenaires pour la vie, avec un peu d’inspiration et d’imagination. Sur ces deux ressources-là, Flotation Toy Warning est une machine de guerre.” (Magic #204)
Relire ici le récit du retour du groupe

 

8. KENDRICK LAMAR, Damn. (Top Dawg Entertainement/Universal)

“Débarrassé des affèteries qui plombaient certains titres déjà très chargés de To Pimp a Butterfly, Kendrick Lamar n’a jamais aussi bien rappé que sur DAMN., qui est certainement son album le plus virulent et le plus abrupt.” (Magic #205)

 

9. FOREVER PAVOT, La Pantoufle (Born Bad Records)

“Accords qui frottent, boucles rythmiques entêtantes, batterie nerveuse bourrée de ghost notes : les effets instrumentaux sont captivants” (Magic #207)
Relire ici son entretien à Magic

 

10. BIG THIEF, Capacity (Saddle Creek)

“Une superbe écriture, à la fois autobiographique, poétique et incisive – une interprétation intense et bouleversante – illustration impeccable du pouvoir cathartique de la musique.” (Magicrpm.com) 

 

11. THUNDERCAT, Drunk (Brainfeeder/Pias)

Drunk est une boîte à chimères. Celles d’un black weirdo versatile, sous l’emprise de substances illicites, qui déploie ses multiples fantaisies au gré de lignes de basse exaltées et charnues” (Magic #203)

 

12. KING KRULE, The Ooz (True Panther Sounds/XL Recordings)

“Dix-neuf titres dont on ne ressort pas indemne, emporté dans cette émotion brute que King Krule charrie à travers ses compositions déliées, libres et poignantes.” (Magic #207)

 

13. LOMELDA, Thx (Double Double Whammy)

“Enregistré à la maison sans pression ni contrainte, Thx séduit d’emblée par sa simplicité et sa justesse de ton.” (Magic #207)

14. MOUNT KIMBIE, Love What Survives (Warp/PIAS)

“Avec son troisième album, le discret duo anglais Mount Kimbie atteint de nouveaux sommets. Parfait mélange de sonorités synthétiques et organiques, d’instrumentaux et de morceaux chantés par James Blake ou King Krule, Love What Survives est aussi une nouvelle réussite à mettre au crédit du label Warp” (Magic #206)

 

15. MICHAEL HEAD, Adiós Señor Pussycat (Violette Records)

“Si les années – d’infortune, d’addiction, de dépression – ont quelque peu érodé le geste du troubadour, la fragile magie de son écriture est intacte” (Magic #207)

 

16. OUMOU SANGARE, Mogoya (No Format!/Sony Music)

Mogoya, si le temps lui rend justice, laissera une empreinte définitive. Il se situe à la fois au sommet de la discographie de l’artiste, du catalogue de l’exigeant label NoFormat!, parmi les grands disques de la musique africaine aux côtés de ceux d’Ali Farka Touré (son mentor du début des années 90) et déjà dans les grands moments de l’année 2017.” (Magic #204)

 

17. CIGARETTES AFTER SEX, Cigarettes after Sex (Partisan Records/Pias)

“Les chansons mélancoliques, mais sexy, de Cigarettes After Sex semblent toutes se ressembler. Pourtant, elles se révèlent, au fil des écoutes, totalement addictives.” (Magic #205

 

18. AQUASERGE, Laisse ça être (ALMoST Musique/L’autre Distribution)

“Grand disque libre et ambitieux, Laisse ça être est un manifeste des temps incertains, aux frontières du rock et du jazz.” (Magic #202)

 

19. ARIEL PINK, Dedicated to Bobby Jameson (Mexican Summer/A+LSO)

“Une forme de consécration de sa carrière, mais aussi l’un des disques les plus utiles pour comprendre et jouir de notre époque de syncrétismes tous azimuts, où même Oswald de Andrade aurait du mal à retrouver ses petits – et reconnaître ses génies.” (Magic #206)

 

20. PERFUME GENIUS, No Shape (Matador/Wagram)

“Le crooner improvisé a écrit sur cet album des titres tels qu’il aimerait pouvoir les chanter dans une église non excluante de son invention, où soul et glam carillonnent en chœur.” (Magic #204

 

21. BEDOUINE, Bedouine (Spacebomb/Caroline/Universal)

“La tonalité majoritaire du disque est celle d’une pop printanière, longue en bouche où, comme dans les vins subtils, des notes de country (One of These Days, Dusty Eyes, Skyline) finissent par en révéler la complexité.” (Magic #205)

 

22. KURT VILE/ COURTNEY BARNETT, Lotta Sea Lice (Marathon/PIAS)

“Fidèles à eux-mêmes, mais deux fois plus accrocheurs ensemble, les nouveaux Kurt & Courtney signent une collection de chansons à l’intérieur desquelles ils prennent plaisir à vagabonder, dont on ne distingue parfois, à la première écoute, que des formes vagues, mais qui vont peu à peu se préciser pour ne plus nous quitter.” (Magic #207)

 

23. MAC DEMARCO, This Old Dog (Captured Tracks/Differ-ant)

DeMarco signe avec This Old Dog un disque qui ploie sous la torpeur du soleil californien. Une collection de chansons de prime abord uniformes et plus ou moins semblables les unes aux autres qui, les écoutes passant, dévoilent doucement leurs charmes.” (Magic #204)

 

24. THE WAR ON DRUGS, A Deeper Understanding (Atlanta/Warner Music)

“Rien qu’à sa pochette seventies, le quatrième album de The War on Drugs s’annonce grandiose. Ce classicisme esthétique résonne avec les compositions grandiloquentes du songwriter chevelu, lequel atteint ici un niveau d’écriture plus abouti que jamais.” (Magic #206)

 

25. SINKANE , Life & Livin’It (City Slang/PIAS)

“Faussement bref – on ne voit pas défiler ces trente-huit minutes –  Life & Livin’It devrait imposer une bonne fois pour toutes Ahmed Gallab et les siens parmi les grands de notre époque.” (Magic #202)

 

26. LCD SOUNDSYSTEM, American Dream (DFA/Columbia/Sony)

 

“De clins d’œil à la new wave du début des eighties (Chrome, New Order, les Psychedelic Furs, voire Killing Joke et U2) aux tentations maitrisées de production grandiloquente, la première moitié du disque est immédiatement reconnaissable.” (Magic #206

 

27. LA FELINE , Triomphe (Kwaidan Records/!K7)

 

“Ce disque étrange s’annonce comme une pierre de touche dans l’œuvre d’Agnès Gayraud. Et prouve, s’il le fallait, qu’elle a plus d’une corde à son arc. De triomphe, évidemment.” (Magic #202

 

28. GRANDADDY, Last Place (Columbia/Sony Music)

 

“D’entrée de jeu, le disque remet admirablement les idées en place, alignant trois titres à l’efficacité redoutable.” (Magic #203)

 

29. JESUS AND MARY CHAIN, Damage and Joy (ADA/Warner)

“Les vieux initiés y trouveront leur compte mais Damage and Joy pourrait bien aussi faire plier de nouveaux convertis.” (Magic #203)

 

30. VINCE STAPLES, Big Fish Theory (Def Jam/Universal)

“Vince Staples balance son amertume et ses angoisses comme d’autres leurs liasses de billets, et démontre après Kool Keith que le rap peut voyager à la vitesse de la pensée, dans les tréfonds les plus noirs de l’âme humaine.”

 

31. ALVVAYS, Antisocialites (Transgressive/Pias COOP)

 

“Le groupe dans lequel on a rêvé de jouer, avec les chansons que l’on n’a pas su écrire. Grand disque mineur.” (Magic #206)

 

32. KEVIN MORBY, City Music (Dead Oceans/PIAS)

La discographie de Kevin Morby, prolifique depuis qu’il a mis fin aux Babies et lâché la basse des Woods, suit son parcours personnel.” (Magic #204)

 

33. BAXTER DURY, Prince of Tears (PIAS)

 

“Si Prince of Tears ne sera pas le chef-d’œuvre de Baxter Dury, il n’en demeure pas moins un disque délicieux, puisque depuis une quinzaine d’années, on déguste les albums de Baxter Dury comme des friandises, acidulées et piquantes à la fois.” (Magic #207)

 

34. ETIENNE DAHO, Blitz  (Virgin/Universal)

“Etienne Daho fait paraître, avec Blitz, un disque aussi important et ambitieux que Pop Satori et Eden, deux pièces clés de son abondante discographie, qu’il considère comme une trilogie.” (Magic #207)

 

35. MOLLY BURCH, Please Be Mine (Captured Tracks / Differ-ant)

Ni nostalgique, ni passéiste, Please Be Mine s’inscrit plutôt dans un courant actuel d’artistes féminines dont le songwriting est tourné vers le classicisme, à l’instar d’Angel Olsen et Weyes Blood. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si le trendy label Captured Tracks a signé cette star en devenir.” (Magic #203)

 

36. CURTIS HARDING, Face Your Fear (ANTI-/PIAS)

“Après Soul Power en 2014, la relève de James Brown et Sam Cooke livre un LP tout aussi frais, puisant du côté du gospel et du blues rock autant que dans les percussions latines ou les rythmes reggae.” (Magic #207

 

37. DANIELE LUPPI, Milano (Columbia Records)

 

“Après un premier album salué en 2011, le compositeur italien Daniele Luppi s’est associé cette année avec le groupe américain Parquet Courts pour nous offrir Milano. Ou l’association parfaite entre les harmonies du premier et la puissance rock des seconds.” (magicrpm.com)

 

38. MOUNT EERIE, A Crow Looked at Me (P.W. Elverum & Sun/Import)

“Loin des (géniales) expérimentations soniques auxquelles l’Américain nous avait habitués depuis quelques années, le disque retourne aux formes lo-fi et acoustiques de l’ère Microphones. Une épreuve à écouter pour qui suit de près la carrière du bonhomme.” (Magic #204)

 

39. FATHER JOHN MISTY, Pure Comedy (Bella Union/PIAS)

 

“Les arrangements et la production sont parfaits (merci Jonathan Wilson) et on trouve même quelques titres plus qu’honorables (Leaving LA, Smoochie)” (Magic #203)

 

40. LEIF VOLLEBEKK, Twin Solitude (Secret City Records/Bertus France)

 

“Les moments de grâce, ces errances sur le fil entre beat et nostalgie, entre langueur et retenue, sont si nombreux qu’on a l’impression de suivre un sentier soigneusement balisé à notre intention.” (Magic #202)

 

41. THE NATIONAL, Sleep Well Beast (4AD/Wagram)

“Devenu en 15 ans un groupe phare du rock américain, The National tente aujourd’hui d’échapper au surplace avec Sleep Well Beast, septième album plus ouvert et aventureux.” (Magic #206)

 

42. OCS, Memory of a Cut off Head (Castle Face Records)

“Echappé de The Oh Sees, le duo OCS (John Dwyer et Brigid Dawson) livre un disque brillant, condensé de pop baroque et de folk mélodique qui sera le tapis sonore de notre fin d’année.” (Magicrpm.com)

 

43. TIMBER TIMBRE, Sincerely, Future Pollution (City Slang/PIAS)

“Aujourd’hui, Timber Timbre réussit le tour de force de produire un album à la fois sombre et solaire, rectiligne et tout en chausse-trappes, froid et sensuel” (Magic #203)

 

44. SHABAZZ PALACES, Quazarz: Born on a Gangster Star Quazarz vs. The Jealous Machines (SUB POP/PIAS)

 

“Quazarz: Born on a Gangster Star, malgré sa lisibilité renforcée, ou plutôt grâce à celle-ci, offre au fil des écoutes – à mesure qu’on en découvre les infinies nuances – son lot de sensations inconnues” (Magic #205)

 

45. ST. VINCENT, Masseduction (Caroline International/Universal)

 

“Un disque fascinant, parfaite incarnation de la modernité pop, avec ses rythmiques synthétiques, ses guitares triturées pour ne jamais tout à fait sonner comme des guitares, ses effets de productions élégants, ses traces de funk qui plus que jamais placent Annie Clark en héritière directe de Prince.” (Magic #206)

 

46. LOYLE CARNER, Yesterday’s Gone (AMF Records/Caroline)

 

“Avec ce premier album, Loyle Carner jette un dernier regard en arrière avant de tracer sa route. Nul doute qu’elle va le mener très loin.” (Magic #202

 

47. SAN FERMIN, Belong (Downtown Records)

 

“En artisan érudit, Ludwig-Leone sait échafauder des chansons aux arrangements complexes qui parviennent pourtant à faire mouche dès la première écoute tout en continuant à dévoiler leurs mystères au fil du temps.” (Magic #203) 

 

48. WILL STRATTON, Rosewood Almanac (Bella Union)

 

“C’est toute la puissance et la beauté ravageuse de ces chansons qui est en jeu dans l’équilibre parfait entre délicatesse et ampleur, douceur et assurance. D’évidence l’un des plus beaux disques de l’année et un compagnon pour les années à venir.” (Magic #204)

 

49. NESLES, Permafrost (Microcultures/Differ-Ant)

 

“Rarement aura-t-on entendu un disque aussi authentiquement folk de ce côté-ci de l’Atlantique.” (Magic #207)

 

50. VALPARAISO, Broken Homeland (Zamora/PIAS)

 

“Hervé et Thierry Mazurel (ex-Jack the Ripper) ont eu l’idée lumineuse de confier la production et le mixage du premier album de leur nouveau projet au mythique John Parish (PJ Harvey). En résulte l’un des disques les plus parfaitement “mis en son” de l’année.” (Magic #206)

 

51. THE CLIENTELE, Music for the Age of Miracles (Tapete Records/Differ-ant)

 

52. SLEAFORD MODS, English Tapas (Rough Trade/Wagram)

 

53. SPARKS, Hippopotamus (BMG)

 

54. FLEET FOXES, Crack-Up (Nonesuch/Warner)

 

55. JESSICA 93, Guilty Species (Teenage Menopause/Differ-Ant)

 

56. JANE WEAVER, Modern Kosmology  (Fire Records/Differ-ant)

 

57. MIGOS, Culture (Quality Control Music)

 

58. THURSTON MOORE, Rock n Roll Consciousness (Fiction UK/Caroline International)

 

59. PETER PERRETT, How the West Was Won (Domino Records)

 

60. SUFJAN STEVENS, NICO MUHLY, BRYCE DESSNER, JAMES McALISTER Planetarium (4AD/Wagram)

 

61. SAM AMIDON, The Following Moutains (Nonesuch Records) 

 

62. BERTRAND BURGALAT, Les Choses qu’on ne peut dire à personne (Tricatel)

 

63. THIS IS THE KIT, Moonshine Freeze (Rough Trade/Wagram)

 

64. FOXYGEN, Hang (Jagjaguwar/PIAS)

 

65. BROKEN SOCIAL SCENE, Hug of Thunder (City Slang/PIAS)

 

66. JOHN MAUS, Screen Memories (Ribbon Music)

 

67. KATIE VON SCHLEICHER, Shitty Hits (Full Time Hobby/PIAS)

 

68. MARK EITZEL, Hey Mr Ferryman (Decor Records/La Baleine)

 

69. THE SHINS, Heartworms (Aural Apothecary/Columbia)

 

70. THE MAGNETIC FIELDS, 50 Song Memoir (Nonesuch/Warner)

 

71. TYLER THE CREATOR, Flower Boy (Columbia/Sony Music)

 

72. PETIT FANTÔME, Un mouvement pour le vent (Because Music)

 

73. ZARA MC FARLANE, Arise (Brownswood Recordings / La Baleine)

 

74. DON BRYANT, Don’t Give up on Love (Fat Possum Records)

 

75. CLOUD NOTHINGS, Life Without Sound (Wichita/PIAS Cooperative)

 

76. RAOUL VIGNAL, The Silver Veil (Talitres/Differ-ant)

 

77. THE XX, I See You (Young Turks/Wagram)

 

78. ARTO LINDSAY, Cuidado Madame (Ponderosa/PIAS)

 

79. KAYTLIN AURELIA SMITH, The Kid (Western Vinyl / Differ-ant)

 

80. SYLVAN ESSO, What Now (Caroline/Universal)

 

81. WOODS, Love Is Love (Woodsist/Differ-ant)

 

82. DESTROYER, Ken (Merge Records/PIAS)

 

83. THOMAS DE POURQUERY & SUPERSONIC, Sons of Love (Label Bleu / L’autre Distribution) 

 

84. DIAGRAMS, Dorothy (Bookshop Records)

 

85. JOHN STAMMERS, Waiting Around (Wonderful Sounds / M.E.L)

 

86. ELIAS DRIS, Gold in the Ashes (Vicious Circle/L’autre Distribution)

 

87. JULIEN PRAS, Wintershed (Yotanka/PIAS)

 

88. KAMASI WASHINGTON, Harmony of Difference (Young Turks/Wagram)

 

89. MICAH P. HINSON, Presents the Holy Strangers (Full Time Hobby/PIAS)

 

90. LONEY DEAR, Loney Dear (Real World Records/PIAS)

 

91. PHOENIX, Ti Amo (Atlantic Records/WARNER)

 

92. CIRCUIT DES YEUX, Reaching For Indigo (Drag City) 

 

93. FRANÇOIS AND THE ATLAS MOUNTAINS, Solide Mirage (Domino)

 

94. MAUD GEFFRAY, Polaar (Pan European Recordings/Sony Music)

 

95. SHANNON WRIGHT, Division (Vicious Circle / L’Autre Distribution)

 

96. COLLEEN, A Flame My Love, a Frequency (Thrill Jockey/Differ-ant)

 

97. DREAM SYNDICATE, How Did I Find Myself Here? (ANTI-/PIAS)

 

98. CHEVEU GROUPE DOUEH, Dakhla Sahara Session (Born Bad Records/L’Autre Distribution)

 

99. NICOLAS PAUGAM, Boustrophédon (Microcultures)

 

100. TIGRAN HAMASYAN, An Ancient Observer  (Nonesuch/Warner)

 

Dossier coordonné par Julia Borel et Cédric Rouquette