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Music on Hold à L’International | Photo © Jules Vandale

Nos quatre incontournables de la Fête de la musique

En panne d’inspiration pour la Fête de la musique et pas envie de vous farcir l'énième groupe de quartier en difficulté sur l'un de vos morceaux préférés ? Magic a quatre bons plans qui devraient ravir tout bon amateur de pop le 21 juin prochain.

Point Éphémère (Paris, Xe)

Le Point Éphémère sort le grand jeu pour cette fête de la musique 2023. Outre les traditionnels blind tests, karaokés et DJ sets, tous en version «géant», histoire de se faire «encore plus plaisir que d’habitude», la programmation musicale est on ne peut plus alléchante. On y retrouvera les nullement décevants edgar déception, qui oscillent entre «clown rock», «whatever pop» et «musique d’ascenseur émo-tionnel». Derrière eux, les savants bricolages garage-synth – imaginez les Talking Heads avec 37,50 euros sur leur compte en banque – de Music on Hold, projet d’Émile Cartron-Eldin, l’homme derrière le label Gone with the Weed. Enfin, Carlos Loverboy, alias scénique de l’ancien leader de Keep Dancing Inc Charles de Cabarrus, s’occupera du générique de fin avec son électro-pop de fin de soirée – gratuite, faut-il préciser.

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La Pointe Lafayette (Paris, Xe)

Update du 19/06, 17h : malheureusement, c’est annulé. 🙁

On reste à Jaurès, et même très près du Point Éphémère, pour passer une tête du côté de La Pointe Lafayette. Le collectif Silence Kills, qui gère d’une main de maître le minuscule sous-sol de cette institution de l’underground parisien, profite de la grande «terrasse» offerte par le terre-plein pour y installer, chaque 21 juin, une scène extérieure en accès libre. Cette année ne fait pas exception, avec une programmation «aux petits oignons, de quoi satisfaire ta cousine, ton meilleur ami et ta postière» – mais surtout les amateurs de pop un peu «schlag». Au menu, Cheval de trait et son «gabber breton», le rock alternatif brinquebalant et pas facile à décrire de Animal Joy Club, l’ultra efficacité post-punk des Nantais de Moleskine ou bien encore la bathroom pop Mac-lancolique de MacThenardier. Cerise sur l’assiette de frites – un incontournable du lieu –, un DJ Set de Bivou4c, «la meuf à la billette» de La Pointe Lafayette.

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L’International (Paris, XIe)

Comme chaque année, L’International répond présent à l’occasion de la Fête de la musique. Particularité de cette année, la salle parisienne propose une programmation 100 % féminine. Pythies, un groupe parisien tout frais ouvrira la soirée avec ses mélodies grunge, avant de laisser place au rock féministe de SheWolf. Les Londoniennes de A Void feront le voyage pour proposer un live explosif et clore la soirée. Mais pas de craintes, les plus féroces d’entre vous pourront prolonger la fête dans le club pour profiter d’une techno tantôt mélodique, tantôt brutale de minuit à 6 heures. Accès libre pour les concerts, puis entrée à 7 euros pour le club.

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Square Dom Bedos (Bordeaux)

Pour nos amis bordelais, le cœur de ville va être animée, mais c’est bien au Square Dom Bedos (quartier Capucins) qu’il faudra être pour cette soirée. Il n’existe pas à ce jour de meilleur moyen pour célébrer la musique que de soutenir sa scène locale. Bingo, les collectifs Allez Les Filles et Bordeaux Rock ont uni leurs forces pour programmer quatre des meilleurs groupes bordelais : l’inénarable TH da Freak, mais aussi Bilbao Kung-Fu, Blackbird Hill et Jach Ernest ; l’occasion rêvée pour réveiller le chauvin qui sommeille en vous. En bonus, les Canadiens de The Damn Truth complèteront l’affiche avec leur rock puissant venu tout droit des seventies. Ça se passe en plein air, et bonus : c’est gratuit.

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