On a beaucoup de points communs, et l'un d'entre eux, constaté lors des best of de fin d'année, c'est une passion pour Fontaines D.C.. Le groupe irlandais fait la "une" de notre trimestriel, véritable guide de la musique à écouter en cette rentrée.
Septembre, ça rime le plus souvent avec « rentrée des classes ». Chez Magic, on préfère que ce soit le mois de la rentrée des groupes – et des albums – de grande classe. Des albums de classe, voire de grande classe, ça tombe bien, puisque la fin de l’été charrie avec elle son lot de disques qui feront l’année 2024 – voire peut-être la décennie elle-même. Les meilleurs, les plus attendus, les meilleures découvertes ont été passés au peigne fin par notre équipe de rédacteurs. De quoi pouvoir alimenter vos prochaines conversations musicales autour de la machine à café.
Et parmi ce lot, évidemment le Romance de Fontaines D.C., album métamorphique conçu pour enflammer tous les festivals des dix prochaines années, les consacre un peu plus comme le groupe le plus impressionnant, le plus monumental, du moment. Et cinq ans après une interview imprévue dans les backstage du Point Ephémère après leur première date à Paris, les Fontaines D.C. sont, pour la première fois de leur carrière, les héros de la Une du prochain Magic.
Au sommaire, une trentaine de pages sur la place centrale prise par le groupe :
• Un grand entretien avec Connor Deegan III, bassiste du groupe, sur la génèse de Romance et sa spécificité ;
• Le récit de leur ascension ;
• Une plongée dans la psyché d’un Grian Chatten plus énigmatique que jamais.
• Un tour d’horizon des dix formations irlandaises sur lesquelles il faudra compter dans les prochaines années.
Mais il y a aussi une bonne dose d’interviews…
• Avec un Pete Doherty définitivement hors de portée du Club des 27 et qui n’aura pas chômé en 2024
«– Un bébé, un documentaire, un nouvel album et des concerts avec les Libertines, un album solo… Tu n’es pas décidé à ralentir ?
– Peut-être est-ce mon dernier sursaut d’énergie ? Peut-être que je vais ensuite retourner habiter dans les bois en Normandie? »
« – Parlons foot alors ! Je crois que tu t’es pris d’amour pour le club du Havre…
– Je me sens un peu coupable parce que je suis un fan des Queens Park Rangers mais bon, on peut peut- être avoir un club préféré par pays non? De toute façon, QPR et Le Havre ne se rencontreront jamais. Enfin, qui sait, on pourrait organiser un match amical de pré-saison. »
• Avec le quatuor Los Bitchos, mariant le meilleur du psychédélisme, de la cumbia, de l’indie rock et de la pop anatolienne pour créer un des disques les plus rafraîchissants de l’été.
«Nous avons toutes grandi dans des pays différents, sous des climats différents, constate la batteuse Nic, lorsque nous rencontrons le groupe à Paris. Mais il y a aussi beaucoup de choses que nous partagions déjà, au-delà de nos origines respectives, comme certains tubes pop, certaines émissions de télévision…».
• Avec le collectif Crack Cloud, lui qui réalise avec Red Mile un véritable saut en parachute donnant naissance à un troisième album plus pertinent et optimiste que jamais.
«The Medium peut paraître très cynique, mais comme tu le dis, elle est aussi très bienveillante à mes yeux. Et puis il ne faut pas oublier que même le punk vient de la pop. À la base, le but des punks était de rendre crade les morceaux qu’écoutaient leurs parents, un peu comme des Beatles avec de la distorsion dégoulinante, des enregistrements sur le pouce et des chanteurs qui ne savaient pas chanter.»
Ou encore…
• La suite (et la fin) de notre dossier sur les salles de concerts qui émaillent la capitale – au programme, le Cabaret Sauvage, l’Elysée Montmartre, La Cigale, Le Trianon, l’Olympia, le Bataclan, le Zénith, l’Accor Arena et la Philharmonie !
«À ce niveau, on entre vraiment dans la catégorie «XL» des salles de concert – le total opposé, donc, des caves de concert de Belleville avec leur entrée à cinq euros dont on vous parlait dans le premier épisode de cette série.»
• Un guide d’écoute vous permettant de vous repérer dans les trente ans de discographie de Low, alors que Alan Sparhawk fait paraître un album solo vingt mois après le décès de sa partenaire artistique Mimi Parker.
«Low envoie bien une démo par courrier, début 1993. Mais celui-ci est mal affranchi et l’adresse de l’envoyeur n’est écrite nulle part. Les informations contenues dans la lettre sont sibyllines ; comme la musique du groupe. Il faudra à Kramer des mois pour remonter la source jusqu’à Duluth. Il faut dire que ce qu’il entend le mérite.»
• Un entretien croisé entre Olivier Marguerit et Arthur Harari, dans lequel il est notamment question de leur travail commun sur les bandes originales de Diamant noir et Onoda, 10000 nuits dans la jungle.
«– Ça veut dire que le film documente aussi ce processus d’invention, de recherche ?
Arthur Harari: Oui, et ce n’est pas contradictoire avec le classicisme, selon moi. On écrit avec un référent ou des référents qui sont plus ou moins canoniques, plus ou moins classiques – et Diamant noir s’inscrit évidemment dans une lignée de films noirs – , mais l’idée n’est pas d’imiter.»
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C’est une nouveauté que nous allons explorer à partir de cette rentrée : comme de nombreux médias indépendants, Magic va désormais partager son sommaire avant chaque numéro et le proposer à l’achat à ses non-abonnés.