Le Magic n°231 s'offre deux artistes pour une double Une : Beth Gibbons et Marquis de Sade. Au sommaire : St. Vincent, Jessica Pratt, Penny Arcade, Didier Varrod, Swell… Vous pouvez dès maintenant commander le mook de juin-août sur notre boutique !
D’un côté, la cultissime BETH GIBBONS, de retour il y a quelques semaines avec Lives Outgrown. Vingt-deux ans après un Out of Season assemblé avec Rustin Man (Paul Webb de Talk Talk), et seize ans après Third de Portishead, voilà que l’une des présences les plus discrètes et les plus inoubliables de la pop de ces trente dernières années fait battre le cœur de l’année 2024 avec un disque incontournable – dont on ne peut faire le tour et auquel on aurait tort de se soustraire. Auréolée de ce retour miraculeux et baignée de lumière dorée, la Une du Magic n°231 annonce un dossier de 16 pages qui raconte, commente, et chronique l’art de l’esquive de la Britannique.
De l’autre, une surprise ! En retournant votre nouveau mook (plus très loin de la boîte aux lettres de nos abonnés en ce vendredi 7 juin), vous découvrirez que Magic s’habille aussi de noir avec une deuxième Une qui rend hommage à l’un des piliers du panthéon rock de chez nous : MARQUIS DE SADE.
Avec son très beau portrait signé de notre photographe Julien Bourgeois, la quatrième de couverture de ce nouveau numéro loue la race des seigneurs du quatuor rennais. Si Philippe Pascal, son chanteur disparu en 2019 quelques mois après la reformation du groupe, en était l’incarnation torturée, alors FRANK DARCEL, son guitariste et confondateur, en était le moteur qui s’emballe. Il nous a quittés à son tour le 14 mars dernier et Magic ne se voyait pas composer un sommaire qui n’aurait pas fait une place à “ce menhir en mouvement perpétuel”.
Pour l’occasion, notre cahier Rembobinages renferme un dossier spécial de 34 pages qui raconte :
- • l’histoire collective de Marquis de Sade
- • la réunion de 2017 débattue à l’oral
- • le temps des projets d’avenir pour Frank Darcel (à travers un entretien posthume inédit)
- • sa trajectoire singulière (entre New York, la Bretagne et le Portugal)
Le Magic n°231 arrive chez nos abonnés et voici ce que vous pourrez y lire au fil de ses 184 pages :
- • un cahier RENCONTRES qui brûle de la flamme de St. Vincent, dévoré par la face sombre de Los Angeles qu’on retrouve chez Jessica Pratt, en trip nostalgique avec Penny Arcade, à la conquête de l’Ouest avec King Hannah, en franche émancipation sous l’hyperpop cravachée de Malvina.
- • notre cahier IMMERSIONS, lui, colle à Internet. C’est d’abord en ligne, sur un fameux service de streaming suédois, que la “crank wave” s’est fait un nom – pour recouvrir une réalité ? Et c’est aussi là, sur les réseaux, que le terrain de jeu de la pop a été investi par des petits plaisantins qui détournent les représentations des artistes et de leurs publics pour en faire des mèmes.
- • Au sommaire du cahier PARALLÈLES, deux grands entretiens. Le premier avec Caleb Landry Jones. S’y expriment l’acteur qui a habité les marges chez David Lynch ou Justin Kurzel, mais aussi le musicien monomaniaque. Le second avec Didier Varrod, homme de radio qui ne s’est jamais préoccupé des guerres de chapelles et qui défend un “service public de la musique”.
- • Un cahier DISQUES garni de 27 chroniques.
- • Swell (décortiqué dans le détail de sa discographie), Steve Albini (parti trop tôt, célébré pour son éthique et les grands totems indie qu’il a contribué à sculpter), Jean-Louis Murat (raconté par Jennifer Charles) et la grande gerbe polyphonique des samples (abordée dans le Subbacultcha de Pierre Evil) tiennent compagnie à Marquis de Sade et Frank Darcel au sein de notre cahier REMBOBINAGES.
Le soleil arrive… Ce serait pas l’heure de lézarder avec votre Magic ?
Bonnes lectures à toutes et à tous !
Rappel : ce numéro n’est pas disponible en kiosque mais vous pouvez bien entendu le commander à l’unité, le mieux étant encore de s’abonner pour ne rater aucun numéro !
