Le Beau Festival : la playlist des programmateurs

Après une première édition en 2017 à l’Espace B et à La Gare des Mines, le Beau Festival revient cette année au Trabendo et à La Petite Halle de la Villette les 10, 11 et 12 mai. Le programmateur du festival Nicolas Chiacchierini a réalisé pour Magic une playlist de cinq morceaux coup de coeur pour cette deuxième édition. 

JEUDI 10 MAI

Derya Yildirim & Grup Şimşek – Gurbet

Un projet international qui regroupe des musiciens turques, français et anglais pour revisiter les classiques de la chanson anatolienne en y infusant de la pop, du psyché et même une touche de disco. Une chanson qui fait tristement écho à l’actualité puisqu’elle parle du fait de voir son pays sombrer tout en étant impuissant parce qu’exilé.

VENDREDI 11 MAI

And Also The Trees – Dialogue

Les doyens du festival, groupe culte de post punk des années 80 dont Robert Smith aurait dit qu’ils sont meilleurs que The Cure (citation à vérifier). Chacun de leur passage à Paris est une véritable claque de musique froide et sombre. Les faire jouer au Trabendo en plein mois de mai c’est un peu les gothiques à la plage

En Attendant Ana – The Violence Inside

Les petits poulains de cette édition qui viennent de signer sur Trouble In Mind Records, excusez du peu. Leur album Lost & Found sorti le mois dernier sur Buddy Records et Montagne Sacrée a mis tout le monde d’accord à Paris (et ailleurs) avec son indie pop stereolabienne. Croustillant.

SAMEDI 12 MAI

Deerhoof & Laetitia Sadier – Come Down Here and Say That

La transition parfaite entre notre première et notre deuxième édition, l’année dernière Laetitia Sadier était la maman du Beau Festival, cette année c’est Deerhoof qui font office de parrains et marraine. Que dire sur ce groupe à part que c’est peut être celui qui arrive le mieux à faire se rencontrer musique bizarre et accessible, extrème et agréable depuis plus de 20 ans.

Ulrika Spacek – Lord Luck

Un des groupes montants de la nouvelle scène psyché/shoegaze au UK qui vient de sortir un EP magnifique produit par Syd Kemp (aussi bassiste du groupe, dont on avait accueilli le projet solo l’année dernière). Pour ce nouvel opus, le groupe a pris un tournant pop lo-fi / jazzy qui risque de leur fermer la porte des radios mais qui nous ravit au plus haut point.