Magic dévoile en exclusivité "Bendola", balade garage-psyché dédiée à la petite rivière des Alpes-Maritimes où Nathan Roche a désormais trouvé refuge.
S’il fallait dresser un Olympe des caves parisiennes, Nathan Roche y camperait sans doute Apollon – dieu des arts, du chant, de la musique, de la beauté et de la lumière. Ou peut-être Dionysos, celui de la fête et des excès. Installé, ou plutôt coincé, en France depuis une bonne dizaine d’années, l’Australien a monté le Villejuif Underground, CIA Débutante et mené une petite carrière solo, tout en serpentant de cave en cave pour y jouer tout ça, du Portugal à la Chine. Entre deux tournées, il a aussi trouvé le temps d’écrire des bouquins de poésie et de poser pour Céline. En 2022, il avait pourtant juré d’arrêter toutes ces conneries. Heureusement, il revient sur sa décision et annonce 35 Rue du Théâtre, à paraître le 24 octobre sur Celluloïd Records.
Et comme les bonnes nouvelles vont souvent par deux, on révèle en exclusivité Bendola, deuxième extrait de ce nouvel album solo, après 35 paru il y a quelques semaines. Une balade garage-rock mélancolique pour cowboy déraciné – le communiqué de presse évoque «un Lee Hazlewood passé à la lessiveuse lysergique, le pouce levé sur le bord d’une route de campagne». Une ode à la petite rivière des Alpes-Maritimes près de laquelle Roche a trouvé refuge «avec son ex-femme», après quelques années encore plus chaotiques que les précédentes. Des années qui n’ont en rien altéré sa voix de crooner cabossé ni ses guitares rêveuses, qui évoquent tant les étendues désertiques de son Australie natale qu’on s’attend presque à les voir survolées par des wedge-tailed eagle, plus grand rapace de la land down unda.