Ulrika Spacek (Compact Trauma) bannière
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© Jules Vandale

Qu’est-ce qui pourrait bien nous faire dire, à mi-parcours, que l’année 2023 sera forcément réussie ? Un exemple parmi d’autres : le retour surprise d’Ulrika Spacek. Rapide rencontre avec trois des cinq membres de la formation londonienne, cueillis à la sortie de leur set au festival angevin Levitation France. L’occasion d’en savoir un peu plus sur leur merveilleux "Compact Trauma" paru en mars.

Selon vous, il n’y aurait plus beaucoup de bons groupes à guitares. Mais, c’est quoi, un bon groupe à guitares ?

Rhys Edwards (guitare/chant) : Par exemple, on a récemment beaucoup aimé Water From Your Eyes, un duo new-yorkais signé chez Matador (voir l’hebdo n°57). Ce n’est pas ce que j’appellerais un groupe à guitares, et pourtant, il y a des guitares. Mais elles sont utilisées d’une façon que je trouve intéressante. Et j’ai l’impression que ça devient plus compliqué, de nos jours, de trouver de la guitare intéressante.

Syd Kemp (basse/production) : Ce qu’on voulait dire par là, c’est qu’à partir du moment où on a commencé à travailler sur l’album Compact Trauma, on a cessé de chercher notre inspiration dans des groupes qui font majoritairement de la guitare. Parce qu’on ne voulait pas faire un album qui soit juste de la «musique à guitares», peu importe ce que ça puisse vouloir dire…

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