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© Peter Eason Daniels

Quelle période bizarre pour être jeune dans ce monde post-pandémique et pré-effondrement écologique. C’est tout le postulat d’"Anywhere but Here", second album de Sorry, dont le "925" avait déjà marqué les esprits il y a deux ans. Plus mélancolique, plus sombre dans son instrumentation, il n’en oublie pas moins de transformer une certaine tristesse générationnelle en instants de comédie. Rencontre avec Asha Lorenz, moitié du noyau pensant des Nord-Londoniens.

Malgré les circonstances de sa sortie, dès la première semaine de confinement [le 27 mars 2020, ndlr], 925 n’a pas eu trop de mal à trouver son public. Comment te sens-tu par rapport aux attentes éventuelles sur sa suite ?

Un peu bizarre, à vrai dire ! Le monde devient de plus en plus fou, je ne sais pas trop ce qui se passe, c’est une sensation un peu déconcertante. Mais je reste heureuse de pouvoir sortir un peu de musique qui, j’espère, permettra aux gens de se reconnaître dans ce que j’ai pu traverser depuis 2020. Et leur apporter un peu de lumière par les temps qui courent. Dans tous les cas, et on l’a vu avec 925, faire des erreurs dans un album, ça n’est jamais la fin du monde. Tu les gardes en tête pour ne plus les faire la fois d’après. Je dirais que j’ai quand même plus confiance en moi qu’au moment de sortir 925. Puis j’ai hâte de montrer une facette un peu inattendue du groupe par rapport à ceux qui nous suivent depuis nos débuts. Comme on ne tournait pas, on a vraiment eu le temps de développer notre son. Il y a moins de samples, moins de morceaux un peu électroniques, on a vraiment mis l’accent sur les guitares et on s’est beaucoup inspirés de ce qu’il se faisait dans les années 1970. Tout en restant quand même du Sorry dans l’ADN !

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