Pour son quatrième album, KCIDY continue de tracer son chemin si singulier dans la scène pop française
En moins de dix ans et quatre albums, Pauline Le Caignec, alias KCIDY (elle aurait trouvé ce pseudo avec un copain graffeur, dans sa jeunesse) est parvenue à imposer son écriture singulière auprès des amateurs érudits de pop sophistiquée, ceux qui aiment les mélodies virevoltantes et les arrangements ciselés, les mesures composées et les refrains qui surprennent, puis qui emportent. Héritière d’une variété française «de qualité» (le premier William Sheller pour la culture classique, Elli & Jacno pour les synthés sautillants, Clothilde ou Jacqueline Taïeb pour la voix haute, enfantine) autant que de la pop anglo-saxonne la plus intemporelle (les Beatles avant tout et pour toujours, Julia Holter pour le lyrisme, Broadcast ici pour les textures et effets psychédéliques), Pauline a étudié le piano – classique et jazz – au conservatoire de Rennes, avant