Pauline Le Caignec propose, sous le pseudonyme KCIDY, une musique aussi savante en coulisses que touchante et accessible en surface. "L’immensité et l’immédiat" est le titre plein de justesse de son quatrième album.
Pauline Le Caignec, alias KCIDY, fait partie de ces rares artistes qui, une fois qu’on a commencé à les écouter, ne vous lâchent plus. Vous devenez un adepte, un fidèle, vous attendez le prochain single, vous êtes saisi, ravi à chaque écoute. C’est la faute (ou grâce) à une vraie science musicale, cet art de donner les apparences de la simplicité à des compositions complexes, savantes, dont les ancêtres, baroques chacun à leur manière, se nomment Jean-Sébastien Bach, The Zombies, Left Banke, mais convoqués pour éclairer des moments simples du quotidien, qu’ils soient gais ou tristes (une joyeuse danse sous la pluie, une discussion mère-fille houleuse), des souvenirs d’enfance, des rêves d’ailleurs. Fan des Beatles et de Thelonious Monk, KCIDY marie l’évidence pop et la sophistication jazz, l’enfance de l’art (sa voix intemporellement
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