Sur Argonauta, Aisha Burns confirme son talent

Après un deuxième album singulier et remarquable (Life In The Midwater, 2013), Aisha Burns (également violoniste chez les Texans de Balmorhea) emprunte des chemins un peu plus classiques et balisés, mais tout aussi séduisants, sur ce nouvel Argonauta. Avec un songwriting plus affirmé, des arrangements plus élaborés et un chant toujours aussi mouvant et bouleversant (sur If I notamment), elle évoque en huit jolis morceaux la mort de sa mère et la naissance d’un amour. Ces thèmes universels sont déclinés ici en réflexions presque philosophiques, savamment enrobées de sons plaisants et d’une aura rare. Une des plus belles confirmations du moment.

Julien Courbe •••••°

AISHA BURNS
Argonauta
(Western Vinyl Records) – 25/05/2018

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