Souvenirs ‘magic’ : focus sur les rééditions Throbbing Gristle en 1999

Sur les cendres de COUM Transmissions – un collectif artistique réputé pour ses performances mêlant installations et expériences physiques extrêmes (pornographie, mutilations…) –, Neil Megson, alias Genesis P. Orridge (basse, chant), Christine Newby, alias Cosey Fanni Tutti (guitares, effets), Peter “Sleazy” Christopherson (magnétophones, machines) et Chris Carter (synthétiseurs, boîte à rythmes) produisirent, entre le 3 septembre 1975 et le 21 juin 1981, sous le nom Throbbing Gristle, l’une des musiques les plus fascinantes de ces vingt-cinq dernières années. Si en six ans, le groupe n’a sorti que cinq albums studio et donné qu’une quarantaine de concerts, sa production artistique a révolutionné la musique de façon durable comme celle du Velvet Underground en son temps. Considéré – de façon trop réductrice – comme le chantre de la musique industrielle, ce groupe a exploré le rock, les musiques électroniques et l’ambiant en pionnier. À l’occasion d’une nouvelle réédition en Cd de ses œuvres complètes, retour sur la discographie de cette formation hors-norme dont l’influence, du post-rock à l’electronica, ne se dément toujours pas.

ARTICLE Philippe Jugé
PARUTION magic n°31

The Second Annual Report
(novembre 77)

Après avoir distribué deux cassettes, The Best Of Throbbing Gristle Volume 1 et Volume 2, sous le manteau (et principalement à ses amis), Throbbing Gristle publie son premier album. The Second Annual Report sort sur Industrial Records (qui devait initialement se nommer… Factory Records en hommage à Warhol), un label monté par le groupe alors qu’il négociait avec Virgin. Tiré à 785 exemplaires (pour raisons financières), il est épuisé en quelques semaines suite aux excellentes chroniques parues dans la presse. Il faut dire que, dans la production musicale de l’époque, ce disque fait figure d’ovni. Dans sa forme, tout d’abord, car c’est une compilation bâtarde avec plusieurs versions – live et studio – des deux mêmes morceaux, Slug Bait et Maggot Death, suivis de After Cease To Exist, BO d’un film de COUM Transmissions. Mais surtout sur son fond car Throbbing Gristle pratique une musique expérimentale, violente et brutale, basée sur l’improvisation qui doit autant à l’avant-garde du XXème siècle (Cage, La Monte Young…) qu’aux travaux de Fripp et Eno, au Metal Music Machine de Lou Reed et autres expérimentations krautrock.

Unique, The Second Annual Report l’est aussi pour ce son lo-fi et dense, qui semble transformer le matériau sonore en matière plastique (au sens sculptural du terme). Quant à la pochette, révolutionnaire pour l’époque, elle montre tout l’intérêt que le groupe accorde à son image. Elle est l’œuvre de Peter Christopherson, qui travaille pour Hipgnosis, célèbre studio de création graphique londonien. Pour 55£, Throbbing Gristle a enregistré un disque qui, de culte, deviendra un classique. La réédition Cd s’accompagne du premier single du quatuor, disponible à l’origine en mai 78. Zyclon B Zombie, basé sur I Heard Her Call My Name du Velvet, se veut un pastiche punk. Son volontairement sale et deux accords binaires servent une chanson qui parle ouvertement de l’Holocauste et de l’un des gaz mortels utilisés. Étonnamment, United est un morceau électro-pop conçu par le groupe comme une tentative disco. “Single of the week” dans le NME, ce titre est aujourd’hui considéré comme l’un des morceaux fondateurs – avec Being Boiled de Human League, TVOD de The Normals ou Nag Nag Nag de Cabaret Voltaire – de la musique électronique. Pas étonnant donc qu’Andy Weatherall lance, au début des années 90, son label Sabres Of Paradise et sa carrière de musicien (sous le nom de PT001) en reprenant ce classique.

D.o.A. The Third & Final Report
(décembre 78)

Peu après la sortie de Zyclon B Zombie/United, le groupe connaît sa première crise lorsque Cosey quitte Genesis pour… Chris. Fortement ébranlé par cette situation, P. Orridge devient dépressif et tente même de mettre fin à ses jours lors d’un concert londonien, le 11 novembre 1978, en avalant plusieurs dizaines de comprimés de Valium. De plus, tous travaillent en dehors du groupe : Christopherson chez Hipgnosis, Carter pour le bureau anglais d’ABC en tant qu’ingénieur du son et Fanni Tutti… en posant nue pour des revues adultes. Seul P. Orridge consacre toute son énergie à TG. C’est donc dans une atmosphère délétère et paranoïaque que se déroule l’enregistrement du second album. Dead On Arrival est, dès le début, un projet plus réfléchi que le précédent. D’un commun accord, chacun a décidé d’y inclure un morceau solo. Valley Of The Shadow Of Death, signé Christopherson, capture une conversation entre un prostitué et son client sur fond de bruitage électronique, Weeping voit Genesis entériner sa rupture avec Fanni Tutti, le Hometime de Cosey combine sons ambiants de guitare et voix d’une enfant tandis que AB/7A réussit à croiser Abba et Kraftwerk dans un exercice dansant très convaincant.

Le reste est à l’avenant : entre expérimentation (United en accéléré ne dure que 16 secondes) et provocation (Death Threats sont deux menaces de mort proférées – l’une d’un fan, l’autre de l’ex-femme de Carter à l’attention de Cosey – sur le répondeur du groupe), bruitisme (le bien nommé Walls Of Sound), art total (Hamburger Lady, un classique composé à partir d’un texte reçu des États-Unis par mail-art) et improvisation avec une nouvelle fois deux titres composés sur et pour la scène, Hit By A Rock et Blood On The Floor. Le succès, tant critique que commercial, est immédiat. Ce qui a pour effet immédiat d’aplanir les tensions au sein du groupe mais aussi d’étendre son influence hors d’Angleterre. C’est ainsi qu’un fan de la première heure, Jean-Pierre Turmel, propose à TG de sortir un single. Le quatuor enregistre Five Knuckle Shuffle, qui devient vite un classique en concert, et exhume We Hate You (Little Girls) de la cassette The Best Of… Volume 2 pour Sordide Sentimental. Tiré à 1560 copies, le disque sort en mai 79. Comme tous les originaux de TG, et ce malgré sa réédition en Cd, il s’échange aujourd’hui à prix d’or.

20 Jazz Funk Greats
(décembre 79)

Au cours de l’année 79, TG transforme Industrial Records en véritable label. C’est ainsi que Monte Cazzaza, un artiste américain, The Leather Nun, un quatuor suédois, et le duo Thomas Leer/Robert Rental signent avec la jeune structure pour, respectivement, un 45 tours, un maxi et un album. Les trois verront le jour cette année-là. 79 marque également l’arrivée de Margaret Thatcher au pouvoir. La situation économique en Angleterre est désastreuse. Ce qui a certainement et indirectement contribué au succès du groupe : affiches de concerts et tracts bon marché, posters de rue (en guise de publicité), VPC (pour vendre les disques moins chers) ont donné à TG cette image militante, avec des méthodes de propagande empruntées aux organisations terroriste ou anarchiste. Alors qu’en fait, les moyens d’action étaient directement liés au manque d’argent…

C’est dans ce contexte que TG va une nouvelle fois surprendre en sortant son album le plus accessible. À l’origine de 20 Jazz Funk Greats, la réflexion de la mère de P. Orridge, lui demandant pourquoi il “se complait dans le morbide et l’élitisme, pourquoi il ne tente pas d’enregistrer quelque chose de joli”. Le résultat, ce sera ces huit morceaux dans la droite lignée de United, composés pour la plupart comme des chansons avec une structure “classique” et des mélodies accessibles. Seule l’instrumentation (machines, synthés, effets, boîte à rythmes), le traitement (minimalisme et radicalisme) et trois titres plus difficiles d’accès – Persuasion, improvisé peu auparavant en concert, What A Day et Six Six Sixties – rappellent que le groupe s’inscrit dans une démarche novatrice. Pour une fois, le quatuor s’inscrit clairement dans un courant – l’électro-pop naissant –, partage des affinités musicales avec des artistes comme Sparks, Kraftwerk ou Georgio Moroder et revendique même une ascendance le temps de Exotica, hommage à peine voilé à Martin Denny.

De façon totalement incompréhensible, la presse musicale ne suit pas et critique violemment 20 Jazz Funk Greats. Ce qui ne l’empêche pas de se vendre aussi bien que ses prédécesseurs. Tout aussi étonnant, c’est la présence sur cette réédition Cd du maxi Discipline, en raison de sa date d’enregistrement (fin 80) et de son style. Composé en direct lors d’un concert à Berlin le 7 novembre 80, joué de nouveau le 4 décembre à Manchester, ce titre n’a jamais été enregistré en studio. Les seules versions disponibles sont donc celles précédemment citées et regroupées sur un disque posthume, paru en juin 81, sur Fetish Records. Et pourtant, cette composition ultra-violente deviendra le morceau emblématique du son et de l’attitude de TG. Incontournable donc, mais déplacé sur 20 Jazz Funk Greats.

Heathern Earth
(juin 80)

Au début de l’année 80, il vient une idée toute simple aux quatre membres de TG : enregistrer un album live et totalement improvisé en studio. Le but est de briser la barrière entre les deux approches et de montrer qu’improvisation et chance peuvent être des techniques de création musicales à part entière. TG convoque tous ses amis le 16 février 1980 pour cette séance un peu particulière et confie à Monte Cazzaza le soin d’immortaliser l’événement en vidéo. Entre 20h10 et 21h00, le quatuor enregistre huit plages sonores, entre musique expérimentale, ambiant et rock apocalyptique. Le résultat, connu sous le nom de Heathen Earth, dépasse les plus folles espérances. Le groupe maîtrise parfaitement son sujet et fait la démonstration de ses qualités techniques et musicales. À mi-chemin de la performance et du concert, ce disque est un formidable document sur la façon de travailler d’une formation qui ne s’est fixée aucune limite mais aussi la preuve que la musique dite industrielle – dont le mouvement se cristallise peu à peu autour de TG et Cabaret Voltaire – a atteint une certaine maturité.

Mais si artistiquement TG est au point, Industrial Records connaît des difficultés d’ordre logistique et la sortie commerciale de Heathen Earth n’interviendra qu’en juin. Cette même année, le quartette publie le même jour (le 23 octobre) deux autres singles : Subhuman/Something Came Over Me et Adrenalin/Distant Dreams (Part 2). Les pochettes, superbes, reprennent le graphisme de United et les copies initiales sont vendues dans des petits sacs en plastique au design camouflage. Car TG, sous l’influence d’une jeune styliste française, Laurence Dupré, a adopté une imagerie paramilitaire. Pour ses disques mais aussi dans ses habitudes vestimentaires. Pour une raison que l’on ne s’explique pas, la réédition de Heathen Earth en Cd ne permet que de retrouver les faces A de ces deux singles, soit la techno minimale de Adrenalin, qui n’est pas sans rappeler les productions de Warp (Black Dog, Plaid en tête), et la brutalité punk de Subhuman. Le groupe ne le sait pas encore, mais ces deux singles seront les derniers parus de son vivant.

Greatest Hits: Entertainment Through Pain
(octobre 1981)

Officiellement, Throbbing Gristle se sépare le 23 juin 1981 en envoyant aux médias et à ses fans une carte postale annonçant : “The mission is terminated”. En réalité, le groupe a pris la décision de splitter quelques semaines auparavant. Autant dire que cette compilation prévue de longue date par Rough Trade America tombe à point nommé lorsqu’elle paraît – aux USA seulement – en octobre 1981.Entertainment Through Pain compile les principaux classiques studio de TG : Hamburger Lady, AB/7A et Blood On The Floor de D.o.A., Hot On The Wheel Of Love (premier morceau chanté par Cosey), Six Six Sixties, What A Day et le morceau titre de 20 Jazz Funk Greats, sans oublier les trois singles, United, Subhuman et Adrenalin. Ce disque est un formidable point de vue sur les différents aspects de la production de TG – électro-pop, ambiant, post-rock, techno minimaliste – et pourrait être le résumé des années 90. C’est l’œuvre d’un groupe visionnaire qui a su autant se projeter dans le futur que défricher des terrains vierges en combinant nouvelles méthodes (de composition, d’enregistrement…) et nouveaux outils (instruments, studio, effets…).

Journey Through A Body
(mars 82)

 

Au début 81, Carter, P. Orridge et Tutti participent à un débat sur les débuts de la musique électronique organisé par l’hebdomadaire musical Sounds (aujourd’hui disparu). Sont invités, entre autres, Phil Oackey et Adrian Wright de Human League. À cette époque encore, les deux groupes font partie de la même scène aux côtés de Depeche Mode* ou autres OMD. Mais les membres de TG comprennent rapidement qu’une dérive commerciale va tout emporter sur son passage. Dans un dernier acte de bravoure et pour éviter toute tentation, ils répondent à l’invitation de la RAI et partent enregistrer leur nouvel album en Italie. Ne bénéficiant que de cinq jours de studio, TG s’oriente vers un concept-album et prend le corps comme thème central. Les cinq morceaux enregistrés sont composés sur place. L’unité de lieu et de temps donne toute sa cohérence au produit fini même si Medicine, Catholic Sex, Exotic Functions, Violencia (The Bullet) et Oltre La Morte, Birth & Death n’ont que peu de points communs. Le disque disparaîtra pendant un an à cause des événements qui précipitèrent la disparition d’Industrial Records avant de resurgir en mars 82 sur Walter Ulbricht Schallfolien, un petit label de Hambourg. Il restera longtemps inconnu du plus grand nombre avant d’être réédité en Cd.

Mission Of The Dead Souls
(novembre 1983)

Chris Carter et Cosey Fanni Tutti l’ont toujours affirmé (malgré les dénégations de P. Orridge, qui assure que la décision d’arrêter est sienne…), lorsque Throbbing Gristle s’embarque pour deux dates outre-Atlantique, il sait que ce seront les dernières puisque les quatre musiciens ont décidé de se séparer à leur retour. Le premier concert a lieu à Los Angeles, le 22 mai, devant un public absolument fanatique. Le second, une semaine plus tard, est organisé au Kezar Pavillion de San Francisco, une salle de basket. P. Orridge a le souvenir d’un concert anarchique en raison d’une sono déficiente. Sur l’enregistrement paru dans son intégralité en novembre 83, la performance paraît très acceptable, voire géniale le temps d’un Vision & Voice habité. À noter que l’on retrouve curieusement Distant Dreams (Part 2) et Something Came Over Me, les faces B de Adrenalin et Subhuman, sur la réédition Cd. Bien évidemment, le titre de ce disque fait directement référence à Joy Division et Ian Curtis avec qui P. Orridge entretenait d’étroites relations. Le Mancunien avait coutume de déclarer que TG était l’un de ses groupes préférés et en retour, c’est Genesis qui suggéra à Jean-Pierre Turmel de sortir un single de Joy Division – Atmosphere /Dead Souls – sur Sordide Sentimental. Les deux hommes ne se rencontrèrent qu’une seule fois (le 5 novembre 79) mais avaient évoqué la possibilité de tourner ensemble, voire de monter un projet commun…

In The Shadow Of The Sun
(février 84)

Depuis le début, et P. Orridge ne s’en cache pas, TG aimerait composer pour le cinéma. Malgré l’expérience After Cease To Exist avec COUM Transmission, l’occasion ne s’est pas représentée. C’est au contraire Derek Jarman qui vient lui proposer ses services pour filmer l’une de leur performance. Ce que TG accepte. Le 23 décembre 80, le cinéaste capture donc quelques minutes de la prestation du groupe au Heaven à Londres. En super 8 et sans enregistrer le son ! Gonflé en 16mm et monté sur Maggot Death, Psychic Rally In Heaven offre huit minutes abstraites et surréalistes qui enchantent les deux parties. Jarman propose alors à TG de composer la BO d’un projet qu’il traîne depuis 1972, In The Shadow Of The Sun. Finalisée début 80, la collaboration est une expérience déconcertante mêlant images et son. Une nouvelle fois, le cinéaste tourne en super 8 et gonfle la pellicule en 16, alors que le groupe improvise un morceau directement sur les images. Sans personnage et filmé au ralenti, le résultat est une suite de surimpressions mêlant paysage et incendies. La musique ambiante pousse l’imagination à créer son propre film. Au hasard des surimpressions correspondent les aléas de l’improvisation. Le résultat, unique, donnera lieu à un très beau disque sur Illuminated Records, en février 84.

 

Throbbing Gristle
(décembre 1986)

En 1983, Mute Records propose à TG de rééditer ses albums et de prendre le relais d’Industrial Records. Il faut dire que Daniel Miller a côtoyé de très près le groupe lorsqu’il était lui-même membre de The Normal. C’est ainsi que dès 83, les quatre albums studios (The Second Annual Report, D.o.A., 20 Jazz Funk Greats et Heathen Earth) sont à nouveau disponibles. C’est d’ailleurs à cette occasion que sera commercialisé pour la première fois le dernier concert de TG sous le nom de Mission Of The Dead Souls. En 1986, à l’occasion de la première réédition en Cd, P. Orridge donne à Miller les bandes de cet enregistrement, sans titre, réalisé le 18 mars 1979 dans des conditions similaires à celles de Heathen Earth. Particulièrement caractéristiques du rock électronique et expérimental de TG, ces quarante-deux minutes sont une nouvelle preuve du génie créatif de cette formation atypique.

Live (Volume 1) 1976/1978
Live (Volume 2) 1977/1978
Live (Volume 3) 1978/1979
Live (Volume 4) 1979/1980
(mars 1993)

Comme la plupart des formations dites industrielles, TG était avant tout un formidable groupe de scène dont chaque prestation était une performance. C’est d’ailleurs l’une des premières d’entre elles, le 18 octobre 1976 à l’Institut des Arts Contemporains de Londres, dans le cadre d’un spectacle intitulé Prostitution, qui a lancé la carrière médiatique du groupe. Par la suite, il n’était pas rare de voir Cosey jouer seins nus et Chris et Genesis se lacérer les bras avec des lames de rasoir… De plus, non content d’utiliser le son comme une arme contre le public, TG se servait de tout un arsenal de lampes halogènes, stroboscopes, miroirs et même d’un générateur d’ions négatifs (qui, en se déchargeant, créait un impressionnant arc électrique sur scène) pour stimuler visuellement le spectateur.

Ce qui entraînait parfois des réactions de rejets qui firent dégénérer plusieurs concerts… Pas étonnant donc que TG ait, dès le début, décidé d’enregistrer toutes ses prestations. C’est ainsi que fin 79, le groupe commercialise un coffret, 24 Hours Of TG, avec vingt-quatre cassettes d’une heure, soit tous les concerts du quatuor à ce jour. Par la suite, chaque live donnera lieu à un enregistrement vendu principalement par correspondance via Industrial Records. Au final, TG aura archivé ses trente-six prestations, avant de condenser ces dizaines d’heures de bandes en quatre Cds compilations. Si ces documents ne sont pas le moyen le plus simple d’appréhender TG, ils donnent un aperçu fidèle de ce qu’il pouvait être sur scène et ont le mérite de rassembler la majeure partie des morceaux créés par Throbbing Gristle.

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