Pour la sortie de leur premier album "Once", Magic est allé à la rencontre du duo Maxwell Farrington & Le SuperHomard, ou la fusion magistrale entre un magicien du son et un crooner australien au chant velouté. Leur passion commune ? La pop orchestrale sauce Scott Walker et Lee Hazlewood. Rencontre avec ces esthètes de l'élégance pop.

Maxwell, tu es originaire de Brisbane (Australie) et membre d’un groupe de noise rock baptisé Dewaere. Christophe, tu officies au sein du projet pop Le SuperHomard, dont tu es l’unique maître à bord. Vos univers semblent assez éloignés. Pourtant, vos routes se sont croisées pour former le duo que vous incarnez désormais. Comment vous êtes-vous rencontrés ?

Maxwell : On s’est rencontré au MaMa Festival à Paris, en 2019, où je jouais avec mon groupe noise rock Dewaere. Pendant la balance voix, j’ai chanté une chanson de (Burt) Bacharach, et c’est là que Christophe est tombé amoureux (rires).

Christophe : C’est après le concert qu’on a discuté, je crois. Je jouais avec Le SuperHomard juste après Dewaere. Et après le concert, on a bu un coup ensemble. On s’est ensuite échangé nos e-mails, on s’est envoyé des trucs… Bref, on a commencé à bosser ensemble. Et puis assez rapidement, on a eu envie d’écrire un album.

Respectivement, qu’est-ce qui vous a attiré dans l’univers de l’autre ?

Christophe : La première fois qu’on a discuté ensemble, on a remarqué qu’on aimait beaucoup de choses en commun. Notamment Lee Hazlewood, Scott Walker… Ce genre d’artistes. On écoute aussi des choses très différentes, lui et moi. Mais on se rejoint sur plein de trucs. On aime la jolie pop, quoi.

Maxwell, un Australien venu s’installer en France pour faire de la pop, c’est peu commun. Trouves-tu la scène pop plus excitante ici que là-bas ?

Maxwell : C’est différent. Je trouve que la France est riche de musiciens et de gens qui aiment la bonne musique. Quand j’étais à Toulouse, j’étais impressionné par… La suite ? C’est par ici !

Un autre long format ?