François Gorin (Scott Walker) bannière
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© Julien Bourgeois

Début avril, François Gorin a fait paraître aux Éditions Le Boulon un livre qui raconte sa relation à Scott Walker. Le journaliste de Télérama nous explique la place à part d'un artiste qui ne s'offre pas.

Mélanger l’intime et le musical. Raconter des artistes, des disques, des chansons à l’aune de nos vies. Cela a été le parti pris de François Gorin, journaliste aujourd’hui à Télérama, dans son livre sorti dans les années 1990, Sur le rock. L’ancien chroniqueur de Rock & Folk et des Inrocks y racontait à la fois l’histoire du rock et sa vie personnelle à travers plusieurs artistes. On y retrouvait (déjà) Scott Walker. Pourtant, lorsqu’il disséquerait ensuite longuement sa discothèque à travers le blog Les Disques rayés sur le site de Télérama, il n’évoquerait jamais ce chanteur qui occupe une place à part dans son panthéon personnel. La mort de Scott Walker, il y a quatre ans, et la nécrologie à écrire rapidement pour Télérama lui a servi de déclic. Mais le livre qui vient de sortir aux Éditions Le Boulon n’est pas qu’une plongée dans la vie de Scott Walker, musicien tout autant mythique qu’il reste pour beaucoup obscur. C’est aussi, comme un astérisque le signale sur la couverture, l’histoire d’une obsession. De la relation intime ou exclusive que nous pensons entretenir avec certains musiciens que nous vénérons. Pour François Gorin, c’est Scott Walker. Et il en parle merveilleusement bien.

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