Forever Pavot (L'Idiophone) bannière
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© Julien Bourgeois

Émile Sornin, alias Forever Pavot, nous revient avec sa belle musique filmique d’inspiration seventies, sauf que cette fois-ci, il en a fait un grand disque de pop chantée – d’autres diraient chansons, mais chut, le mot lui donne des boutons.

Tu as nommé ce troisième album L’Idiophone. Ce qui est, selon le Robert, «un instrument de musique à percussion qui produit le son par lui-même, sans caisse de résonance». Mais je suis sûr que tu n’as pas seulement choisi ce nom pour ce premier degré.

Je trouve que c’est un très beau mot. En plus, «idio» et «phone», on peut croire que c’est «l’instrument des idiots». Ça et le sens du mot, ça fait écho à la manière dont j’ai toujours fait de la musique : un peu comme un débutant, un idiot, qui tape sur les trucs… J’ai un rapport très percussif aux instruments.

Cette famille d’instruments est mise à l’honneur sur ce disque.

Oui, le triangle, la cloche, les clochettes, le célesta… Des instruments pas tellement présents dans la pop music, qui sont habituellement là pour faire de l'ornementation pure, pour ajouter du lyrisme ou de l'onirisme, mais que j’ai tendance à mettre en avant. C’est un peu une ode à ces idiophones.

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