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© Louise Mason

Il est un peu fatigué, Lias Saoudi, quand on le retrouve un mercredi de février sur les coups de vingt heures. Le pauvre vient de s’enchaîner dix-huit heures d’interview en deux jours. Tout seul. Heureusement, on sait comment réveiller le truculent frontman de la Fat White Family, terreur des scènes anglaises et européennes depuis plus de dix ans maintenant. Et à l’occasion de la sortie de "Forgiveness Is Yours", quatrième brûlot de la part du groupe originaire du sud de Londres, on en a profité pour causer subversion(s), rock’n’roll, souffrance et "South Park". Avec un Lias bien plus souriant à la fin de l’interview – pas seulement parce qu’il est enfin libre.

Il s’est quand même passé pas mal de choses depuis Serf’s Up! en 2019. Il y a d’abord eu une multiplication des projets autour de la Fat White Family. Je pense à tes projets solos, celui de Saul avant qu’il ne claque la porte, Brian avec Brian Destiny, votre label Dash The End, ou même ton livre Ten Thousand Apologies: Fat White Family and the Miracle of Failure…  Qu’est-ce qui t’a motivé à travailler sur sa suite ?

Multiplier les expériences, ça finit toujours par aider ton projet «principal». Tu apprends des choses sur l’enregistrement, la production, comment manier ta voix ou tes instruments, tu explores de nouvelles tendances… Là aussi, c’est évident que ça nous a aidés pour Forgiveness Is Yours.

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