Nous avons rencontré Stuart Staples, leader de Tindersticks, au tout début de l’été à Paris, au bord de la Seine, pour évoquer "Soft Tissue", le quatorzième album studio du groupe. À l’image de notre conversation, qui oscillerait entre légèreté et soudaine gravité, le disque file l’art en majesté du quintette anglais : le clair-obscur. Cette interview vous est offerte en accès libre pour une durée de 24 heures.
Magic : Cela fait maintenant 35 ans, peut-être 40, que tu as écrit ta première chanson. Il y en a eu beaucoup d’autres depuis et elles procurent, à l’écoute, une émotion toujours aussi intense. Mais toi, après toutes ces années, es-tu toujours saisi par l’émotion quand tu crées une chanson ?