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Isaac Wood, Lewis Ewans, Luke Mark, Charlie Wayne, Georgia Ellery, Tyler Hyde et May Kershaw, | Photo © Rosie Foster

Nés pour la scène, les membres de Black Country, New Road ont dû apprendre à travailler loin d'elle pour leur deuxième album, "Ants from Up There".

Les membres de Black Country, New Road n'ont pas oublié leur premier concert français, le 10 mars 2020 au Palais de Tokyo, pour l'émission d'Arte Echoes with Jehnny Beth. Une semaine plus tard, le rideau du Covid-19 tombait sur la France, et bientôt sur le monde entier. Entre confinements et retours sur scène, le jeune septette britannique a, depuis, publié un premier album de post-punk plus fanfare que fanfaron, For the First Time (2021), classé dix-neuvième dans notre Top 100 de l’année, et revient cet hiver avec un Ants from Up There à la palette sonore affinée. La bassiste et chanteuse Tyler Hyde et le batteur Charlie Wayne rembobinent ces deux drôles d’années.

Sur scène, vous avez bouclé 2021 par un concert remarqué, fin octobre, au Trabendo, à Paris. Comment avez-vous vécu le retour du live après une année 2020 quasi blanche ?

Tyler : Revenir sur scène nous a paru étrangement normal, et c'est cela qui était curieux, parce que nous avions arrêté pendant tellement longtemps... Le monde entier est sur pause, et tout d'un coup nous sommes à Paris et c'est comme si rien ne s'était produit, comme si cet élan que nous connaissions n'était pas retombé. Ce soir-là, les spectateurs étaient dingues, à la fois le meilleur et le pire des publics. Certains ont balancé des trucs pas hyper cools qui m'ont sortie de la bulle que nous nous créons sur scène (rire) et fait prendre conscience de la marée humaine à nos pieds. 

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