De Gwenno, on avait gardé le souvenir d’une sorte de Björk chantant dans une langue un peu étrange et poétique. Plus maintenant.
De Gwenno, on avait gardé le souvenir d’une sorte de Björk chantant dans une langue un peu étrange et poétique, que l’on croyait être le gaëlique mais qui s’avérait être le cornique. Peu importe. Déjà, elle sortait un peu du lot. Sur ce nouvel album (son quatrième), l’ex-membre des Pipettes (2005 à 2011) semble prendre une dimension nouvelle, chantant cette fois le plus souvent en anglais d’une voix feutrée un morceau comme Utopia, qui sonne déjà comme un petit classique. Comme si Burt Bacharach lui avait offert une dernière ballade. On pense aussi à Alison Goldfrapp (Goldfrapp) quand elle est à son meilleur. Suave et mélancolique. Ce titre est précédé de Dancing on Volcanoes, un premier single doucement nostalgique, un peu flottant, rendant hommage à ces pistes de danse