Damien Jurado, Daniel Blumberg, Gaz Coombes… Ça sort aujourd’hui et Magic aime

– DAMIEN JURADO – The Horizon Just Laughed (Secretly)

Damien Jurado est un besogneux. A lui seul, il représente ce croisement des chemins de toutes les musiques américaines. Délaissant sa collaboration avec Richard Swift, il décide ici d’autoproduire ce disque très personnel avec toujours cette voix au bord de la rupture, si proche de John Martyn.

– DANIEL BLUMBERG – Minus (MUTE / [PIAS])

En pleine rupture amoureuse, une semaine après s’être fait hospitaliser pour des raisons psychologiques, Daniel Blumberg s’est retrouvé à enregistrer en seulement cinq jours son premier album solo, Minus. D’une tristesse exaltante, l’ancien de Yuck trouve enfin l’écriture unique qu’il recherchait et signe une œuvre bouleversante.

– GAZ COOMBES – World’s Strongest Man (Hot Fruit / Caroline)

Échappé en solo depuis la fin de l’aventure Supergrass, Gaz Coombes s’interroge sur le sujet de la masculinité obligée et le mythe de la virilité dans World’s Strongest Man, son troisième album. Il livre une pop sophistiquée et intimiste, qui interroge la masculinité au XXIe siècle. 

– THE HEDGE SCHOOLS – Magnificent Birds (Dublin Vinyl)

En obsessionnels du moindre détail, The Hedge Schools habitent chacun des frissons ressentis dans ces dix titres. Ni vraiment datées, ni avant-gardistes, ces chansons sont avant tout une collection de titres merveilleux.

– YONATAN GAT – Universalists (tak:til / Glitterbeat / Differ-Ant)

Le guitariste de Monotonix propose un passionnant patchwork d’influences puisées à différents endroits du globe qu’il malaxe avec une attitude punk, une esthétique noise, des beats electro et la liberté décomplexée.

– JENNIFER CASTLE – Angels of Death (Paradise of Bachelors / Differ-Ant)

Quatre ans après son dernier album “Pink City”, Jennifer Castle est de retour avec “Angels Of Death”. Long de 10 morceaux, le troisième album de la chanteuse est une réflexion autour des thèmes de la mémoire, de la mort, des fantômes et du deuil. Une country minimaliste mêlée à de la soul qui fonctionne.

– JESSICA RISKER – I See You Among the Stars (Western Vinyl / Differ-Ant)

On ne connaît presque rien de la musicienne-plasticienne Jessica Risker, sinon qu’elle est de Chicago et qu’elle a commencé à chanter au sein d’une autre formation nommée Deadbeat. Espérons juste que Jessica Risker ait une reconnaissance à la hauteur de sa folk céleste. Tout près des étoiles.

– JOE ARMON-JONES – Starting Today (Brownswood)

Avec son nouvel album “Starting Today”, le pianiste londonien Joe Armon Jones nous fait voyager dans son subtil univers groovy et jazzy. Issue d’une nouvelle génération qui bouscule avec brillo le jazz et modernise ses codes, Joe Armon Johns est également le fondateur du collectif Ezra Collective. Il dévoile sa vision brûlante et envoutante de la musique.

– LIZ PHAIR – Girly – Sound to Guyville (Beggars)

Réédition de l’album de l’américaine Liz Phair sorti en juin 1993, il y a tout juste 25 ans, Exile in Guyville est encore considéré comme l’un des albums marquants du rock alternatif. Cette réédition comprend le double album remasterisé, des démos jamais réalisées, intitulées les “Girly Sound Tapes”, ainsi qu’un livre qui raconte la création de l’album.

– ROUGGE – Cordes

Après deux albums solos, Rougge signe son retour et présente le fruit de son travail désormais à la tête d’un quintette. Engagé dans de nombreuses collaborations, notamment avec le photographe Vincent Munier, Rougge a récemment travaillé avec la compagnie du chorégraphe Benjamin Millepied basée à Los Angeles.